À l'ombre des arcades
Cette cité médiévale d'Eymet est l'expression parfaite d'une bastide du XIIIe siècle. Sa vaste place centrale, appelée Place des Arcades, est bordée de « couverts » qui abritent les marchands depuis le Moyen Âge. Flâner dans le quadrillage des rues et des carreyrous - ces charmantes petites ruelles très étroites - permet de découvrir les vieilles maisons et le petit patrimoine très riche du village. Outre ses églises et chapelles romanes, vous débusquerez moulins, pigeonniers et lavoirs. Plus loin, le pont médiéval du Dropt a été construit au XIIIe siècle sur la voie reliant Marmande à Bergerac fréquentée depuis l'Antiquité romaine.
Plaisirs de la table
La Cour d'Eymet vous régalera de recettes du terroir revisitées telles que la terrine de foie gras et son soufflé au Grand Marnier. Au restaurant italien Les Arcades, le délicieux osso bucco côtoie d'étonnants raviolis à l'ortie, tandis que La Maison d'Amour vous proposera crêpes et galettes « à la périgourdine » en terrasse sous les arcades.
La fête de l'Huître au coeur des terres
Depuis le 15 août 1998, les gourmets se retrouvent chaque année en nombre à Eymet à l'occasion de la fête de l'Huître pour déguster le vin blanc de l'appellation et des fruits de mer. La manifestation débute dès le matin et s'achève tard dans la nuit avec un bal. Plus de 3 000 repas sont servis durant le week-end : des plateaux de fruits de mer, des huîtres, des moules, produits par les ostréiculteurs de Marennes-Oléron et du bassin d'Arcachon qui rejoignent les vignerons.
« Il y a des choses qui ne changent pas ! »
« Né à La Rouquette, une toute petite commune rattachée à Eymet, je vis aujourd'hui à Agen. Lorsque je retourne dans mon village natal pour rendre visite à ma famille et mes amis, j'apprécie toujours autant de me balader dans les rues de ma commune. Du fait de la présence anglaise, la ville d'Eymet s'est bien développée. Je constate qu'il y a toujours de l'animation. J'allais au Café de Paris quand j'étais jeune, il existe toujours. Il y a des choses qui ne changent pas ! »